Les contributeurs

Gaël Akpadji est doctorant en droit public depuis 2016 et attaché temporaire d’enseignement et de recherche depuis septembre 2020. Son sujet intitulé « Le Conseil constitutionnel et le domaine de la loi », tend à démontrer que la recherche d’une séparation plus stricte entre les domaines législatif et réglementaire ne peut ignorer l’évolution historique des rapports entre la loi et le règlement. Ses recherches s’inscrivent dans le domaine du droit et du contentieux constitutionnel, de l’histoire constitutionnelle, du droit parlementaire – particulièrement l’accessibilité et l’intelligibilité de la loi. 

Mots clés : droit constitutionnel – contentieux constitutionnel – histoire constitutionnelle – droit parlementaire – réserve de loi – « qualité » de la loi – accessibilité et intelligibilité du droit – domaine de la loi – domaine du règlement

Syliane Badran est doctorante en droit privé depuis 2020. Son sujet, intitulé « L’aide à la décision en droit processuel », vise à étudier les différentes modalités d’aide apportées aux magistrats dans l’exercice de leur fonction juridictionnel et à s’interroger sur les éventuelles transformations que ces modalités apportent à leur office ou à la physionomie du procès.

Mots clés : droit processuel – aide à la décision – experts – barèmes – intelligence artificielle – office du juge – justice

Edwige Biessou est doctorante en droit public depuis 2017 et enseignante vacataire à l’Université de Reims depuis septembre 2019. Elle travaille sous la direction de M. Alexis Marie sur le sujet intitulé « Les États africains et la justice pénale internationale ». Les États africains disposent-ils d’un système juridique apte à la répression des crimes internationaux ? Telle est la question à laquelle tente de répondre Edwige Biessou.

Mots clés : obligation d’incriminer – obligation de réprimer – crimes internationaux – droit international pénal – systèmes juridiques

Manon Birgolotti est doctorante en droit public depuis septembre 2015. Son sujet intitulé « Le bicamérisme en droit comparé, la confrontation de la France et de l’Italie », tend à démontrer l’utilité du bicamérisme, malgré son manque de légitimité notamment dû à certains dysfonctionnements. Ses recherches s’inscrivent dans le domaine du droit constitutionnel, dont le droit parlementaire. 

Mots clés : droit constitutionnel – droit parlementaire – droit comparé – bicamérisme – fonctions parlementaires

Nicolas Brianza est doctorant en droit public à l’Université de Reims Champagne-Ardenne depuis 2017 et Attaché Temporaire d’Enseignement et de Recherche (ATER) depuis le mois de septembre 2020. Son sujet de thèse consiste en la conceptualisation d’un objet de droit politique méconnu « le refus de concours ». De façon plus générale, cette étude s’inscrit également dans une recherche sur les éventuelles insuffisances de la philosophie constitutionnelle libérale enfantée par les Lumières.

Mots clés : droit constitutionnel – droit politique – constitutionnalisme libéral 

Boubacar Camara est doctorant en droit privé depuis décembre 2016. Son sujet de thèse est intitulé « La contribution de l’action de groupe à l’efficacité de la justice ». Ce dernier tend à étudier non seulement l’apport de ce mécanisme processuel à l’amélioration de la situation du justiciable mais également à la rationalisation du service public de la justice. 

Mots clés : action en justice – action de groupe – justice processuelle – justice substantielle – efficacité – rationalisation – calcul économique – sentiment d’injustice – organisation de la justice – fonctionnement de la justice

Laura Champain est doctorante en droit privé et sciences criminelles à l’Université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne, dans laquelle elle a enseigné trois ans en tant qu’ATER avant de rejoindre, en 2019, l’Université de Reims – Champagne-Ardenne en tant qu’enseignante contractuelle. Son sujet de thèse relatif à « L’orientation procédurale du litige dans le procès civil », mené sous la direction du Professeur Loïc Cadiet, consiste à exposer la nécessité de préserver la flexibilité des procédures, dans un contexte de pluralisme procédural, et de contribuer à l’élaboration d’une théorie générale des renvois et passerelles dans le procès civil en tant que mécanismes propres à assurer une orientation des questions litigieuses qui correspondrait, toujours, à l’impératif de bonne justice. Elle a également contribué, dans le cadre de projets de recherche, à enrichir la réflexion relative à la qualité de la Justice, ce qui l’a amenée à s’intéresser, en théorie du droit, au statut juridique des pratiques judiciaires. 

Mots clés : droit processuel – procédure civile – organisation judiciaire – efficacité de la Justice – théorie du droit – surendettement – procédures collectives – modes alternatifs de règlement des litiges – voies d’exécution – droit international privé

Mathilde Chomlafel est doctorante CIFRE en sciences de gestion auprès de l’Université de Reims Champagne Ardenne et du Syndicat Général des Vignerons de la Champagne. L’intitulé de sa thèse est : « Le foncier viticole champenois, un outil de patrimonialisation au service de la filière Champagne ». Ce travail s’inscrit dans le champ de la recherche-action. Il vise à répondre à une problématique de terrain à l’œuvre dans la filière Champagne, le foncier viticole étant au cœur des enjeux de pérennisation et de développement de la filière Champagne mais aussi un objet de tensions entre acteurs au vu de leur considération variable de l’objet. 

Mots clés : foncier viticole – patrimoine – transmission – pérennité – territoires

Chloé Deraedt est doctorante en droit privé depuis 2017 et attachée temporaire d’enseignement et de recherche depuis septembre 2020. Son sujet, intitulé « Existe-t-il un droit des services financiers ? », tend à démontrer la réalité et la cohérence de ce droit des services financiers. Ses recherches s’inscrivent notamment dans le domaine du droit bancaire, du droit financier et du droit des assurances.

Mots clés : droit bancaire – droit financier – droit des assurances – droit européen – services financiers

Antinéa Jouvet-Carbonnier est doctorante contractuelle en droit public au sein de l’Université Reims Champagne Ardenne depuis juillet 2019. Son sujet, intitulé : « Le retrait des Organisations internationales », a vocation à démontrer que les décisions de se retirer ne sont pas toujours pas liées à un désaccord intrinsèque entre un État et cette organisation. D’autant que ces décisions, prises en tant qu’actes unilatéraux de l’État, entrainent des conséquences parfois lourdes. Celles-ci peuvent surgir tant sur un plan institutionnel ainsi qu’au niveau des relations internationales de l’Organisation, pour les autres États membres – dans leur silence ou dans leurs prises de positions – ainsi que pour l’État s’étant retiré.

Mots clés : droit international – organisations internationales – acte unilatéral – relatons internationales

Mariana Almeida Kato est docteure en droit public depuis novembre 2021. Sa thèse, intitulée « La transparence de la justice constitutionnelle, une étude de droit comparé (France, Brésil, États-Unis) », analyse comment la transparence est appréhendée par la justice constitutionnelle en France, au Brésil et aux États-Unis sous l’angle de ses usages et de ses effets. Ses recherches s’inscrivent notamment dans le domaine du droit constitutionnel comparé, de la justice constitutionnelle et du droit administratif.  

Mots clés : droit constitutionnel – droit comparé – justice constitutionnelle – transparence

Souleymane Ndour est doctorant contractuel en droit public à l’Université de Reims Champagne-Ardenne depuis 2018. Il écrit sa thèse en droit constitutionnel sur le sujet « L’articulation des contrôles de constitutionnalité a priori et a posteriori. Étude droit comparé : France, Allemagne et Espagne ». Il est sous la co-direction des Professeurs Julien Boudon et Luc Klein. Il cherche à démontrer la viabilité des systèmes d’articulation des contrôles de constitutionnalité, les raisons qui ont poussé les constituants à faire cohabiter les contrôles en suivant des formes diversifiées ainsi qu’à identifier comment les contrôles a priori et a posteriori s’articulent pour un meilleur exercice du contentieux constitutionnel.

Mots clés : droit constitutionnel – contentieux constitutionnel – contrôle a priori – contrôle a posteriori – droit comparé

Alioune Ngom est doctorant en droit public depuis 2016 et chargé de travaux dirigés depuis 2017. Il est par ailleurs chercheur invité à l’Institut des Études africaines de Columbia University de New York depuis 2019. Son sujet intitulé « La laïcité dans les ordres constitutionnels français et sénégalais » tend à faire une étude comparative d’un principe constitutionnel aux fondements textuels, historiques et symboliques quasi-similaires dans les deux États mais qui, dans son application, laisse entrevoir deux conceptions totalement différentes. Ses recherches s’inscrivent principalement dans le domaine du droit constitutionnel. Mais il s’intéresse aussi à l’épistémologie des savoirs, à l’Ecology of knowledges et à l’anthropologie. 

Mots clés : droit constitutionnel – laïcité – épistémologie des savoirs – ecology of knowleges – anthropologie

Mor Niang est doctorant contractuel en cotutelle URCA et Ulaval (Québec). Son sujet de thèse, intitulé « Les coopératives agricoles, analyse de droit comparé : France, Canada », vise principalement à concilier la nécessité pour les coopératives agricoles de s’adapter aux exigences économiques et l’impératif de conserver leur identité en tant que modèle juridique original. Ses recherches s’inscrivent notamment dans le domaine du droit des sociétés, du droit de l’entreprise.

Mots clés : coopérative agricole – identité coopérative – sociétés – droit coopératif – droit de l’entreprise

Pierre-Emmanuel Rodriguez est doctorant contractuel en droit public depuis septembre 2020. Son sujet de thèse intitulé « Le domaine protégé des droits fondamentaux », a pour objectif l’étude du concept allemand de « Schutzbereich » dans le but d’en montrer l’utilité pour l’analyse du droit français des libertés. Ses recherches s’inscrivent principalement en droit constitutionnel et en droit administratif comparés. 

Mots clés : droits fondamentaux – droit constitutionnel – droit administratif – droit allemand – droit comparé

Audrey-Pierre So’o est doctorant en droit public à l’Université de Reims Champagne-Ardenne et actuellement chercheur invité au Max Planck Institute de droit public comparé et de droit international de Heidelberg (Allemagne). Son sujet de thèse, en droit administratif comparé, intitulé « Les conflits entre ordres de juridiction. Étude de droit comparé : France, Allemagne, Belgique », vise plus  généralement à combler un vide juridique en droit français car la question n’a pas encore été traitée sous un angle comparatiste. Avec l’éclairage du droit comparé, dans le temps et dans l’espace, son travail invite à reconsidérer le discours sur le contentieux de règlement des conflits. Ses recherches s’inscrivent dans le domaine du droit et du contentieux administratifs, de l’histoire du droit administratif (et parfois du droit constitutionnel), du droit comparé, des droits fondamentaux – particulièrement l’accès au juge.

Mots clés : séparation de la justice et de l’administration – notion d’ordre de juridiction – pouvoir judiciaire – tribunal des conflits – droits-garanties du justiciable (accès au droit et au juge)